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EGLISE PROTESTANTE UNIE DE VOIRON
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Textes : Exode 34 v 1 à 10 et Jean 3 V 16-18

Dimanche 07 Juin 2020

PREDICATION 7 JUIN 2020

 Le renouvellement de l’alliance. :

Après l’histoire du veau d’or illustre la tentative qui menace sans cesse la vie du peuple élu qui a voulu un dieu visible. Dieu pardonne et il veut faire de nouveau alliance avec son peuple.

Dans ce texte du jour, cette histoire peut-elle nous concerner encore aujourd’hui. Entre un peuple errant cherchant un territoire et son Dieu et nous : au 21 e siècle

En quoi la lecture cette rencontre entre Dieu et Moïse nous parle-t-elle en ce dimanche 7 juin et a un sens pour nous ce soir.

Replaçons dans la période ou se vit cet événement :

Mettons nous à la place de Moïse un instant : si cette invisibilité de Dieu est devenue une pierre d’achoppement pour le peuple. Moïse comprend au contraire comme un signe de son amour. Ils doivent comprendre Alliance qui signifie donc remercier, Dieu parce qu’il demeure invisible à l’homme.

Moïse à vraiment reconnu Dieu dans son être le plus intime. Ici le fait que Dieu renouvelle son Alliance et répète ses ordonnances, signifie que ses exigences procèdent de son amour.

Ici Dieu veut comprendre à son peuple, il y a de la joie malgré la tentation et la chute, ils leur reste possibles de  demeurer en communion avec Dieu.

La préparation a été très riche et interpelant  autour de ce texte de l’Exode.

Relisons les versets 6 et 7 :

6  Le SEIGNEUR passa devant lui en proclamant : Le SEIGNEUR, le SEIGNEUR (YHWH,), Dieu compatissant et clément, patient et grand par la fidélité et la loyauté,

7  qui conserve sa fidélité jusqu’à la millième génération, qui pardonne la faute, la transgression et le péché, mais qui ne tient pas le coupable pour innocent, qui fait rendre des comptes aux fils et aux petits-fils pour la faute des pères, jusqu’à la troisième et la quatrième génération !

Ce verset 7 sur la fidélité de Dieu sur mille générations et qui ne tient pas le coupable pour innocent jusqu’à troisième et quatrième générations, nous a interpelé comment le comprendre ils auraient des générations bénies et d’autres coupables qui ferait porter sur leurs descendances leurs fautes. Humainement un comportement liés par exemple à l’alcool, la drogue ou des comportements meurtriers peuvent se  reporter sur les générations suivantes…mais.

Il n’en demeure pas moins l’essentiel, à savoir que, le dieu miséricordieux l’emporte toujours sur le Dieu de justice vengeresse.

Au chapitre 33 versets 18-19 nous lisons un dialogue entre Moïse et Dieu :

Alors Moïse dit : Fais-moi voir ta gloire, je t’en prie !

19  Il répondit : Je ferai passer devant toi toute ma bonté et je proclamerai devant toi le nom du SEIGNEUR (YHWH) ; je ferai grâce à qui je ferai grâce, et j’aurai compassion de qui j’aurai compassion.

Quelle résonnance pour nous ?

Là nous voyons la Grâce et  la vérité associées, bien que cela ne soit qu’à la croix et la résurrection, qu’elles se sont rencontrées et harmonisées dans leurs activités, en même temps que la justice et la paix.

La bonté et la Grâce sont bien là, accompagnées de patience, mais la sainteté est présente aussi et par conséquence si le Seigneur gardait la bonté envers des milliers de générations, s’il pardonnait l’iniquité, la transgression et le péché, il ne tenait en aucun cas le coupable pour innocent.

Son cœur était certes débordant d’amour pour son peuple, mais cet amour était, si l’on peut s’exprimer ainsi, retenu dans son cœur tant que l’expiation n’était pas accomplie ; alors seulement Dieu pourrait en justice justifier le pécheur. Ceux qui prendront la peine de considérer les voies de Dieu envers Israël à partir de ce moment jusqu’à ce qu’ils furent chassés du pays, et en fait jusqu’à la croix, constateront l’exercice continuel de chacun des actions et actes du Seigneur.

Tout ce que Dieu est, tel que nous le trouvons ici, est manifesté dans sa manière d’agir à l’égard de son ancien peuple. La proclamation de son nom est, en réalité, le résumé de son appel depuis le Sinaï jusqu’à la mort de Christ qui nous rejoint.

Mais, tout en reconnaissant pleinement le précieux caractère de la révélation faite ainsi à Moïse, relevons une fois encore, est-ce que ce nous  chrétiens jouissons aujourd’hui de l’action de Dieu au Sinaï.

 L’ampleur de la différence ne peut pas nous échapper si nous comparons ce que nous avons ici avec ces paroles du Seigneur : est-ce que nous prenons bien en compte la déclaration de Dieu, est-ce qu’elle résonne en nous ?

« Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et moi en eux » (Jean 17:26).

C’est la différence entre ce que Dieu était en tant que Seigneur pour Israël et ce que Dieu est comme Père et créateur pour ses enfants que nous sommes aujourd’hui.

Dans la déclaration de Dieu envers son peuple qu’il s’est choisi, il y a un amour fou la Grâce, même si les hébreux seront tenté de faire comme les autres peuples et nous.

Dans ce dialogue, cette alliance qui nous permet de se placer sous ce que dit Dieu c’est aussi une liberté et protection que nous offre notre créateur.

Comme Quand Adam et Ève qui été nus, ont été chassé du paradis le Seigneur les a habillé. Avec le Seigneur nous ne sommes jamais seuls, ni démunis

Et rappelons-nous ce verset de Jean 3.16, qui nous résume tout la vie avec Dieu.

Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.” (Jean 3:16 LSG)

Amen